Plateau rocheux de 55 mètres de haut, l'Acropole d'Athènes est à l'origine la forteresse d'un seigneur local. Sa position sur les hauteurs et son seul chemin d'accès, une pente escarpée, en faisaient un site imprenable qui permit au seigneur d'étendre son influence sur toute la région.
Mais l'Acropole désigne également l'ensemble des monuments formés par le Parthénon, le Temple d'Athéna Niké, le théâtre de Dyonisos,etc. Au XIIIe siècle av J.C, la forteresse et le sanctuaire étaient entourés d'une large et imposante muraille dont il ne reste que très peu de vestiges aujourd'hui. Ce n'est que sous le règne du Roi d'Athènes, à la fois chef politique et religieux que l'Acropole fut dédiée à la célèbre déesse Athéna, protectrice d'Athènes.
En 480 av J.C, les Perses dirigés par leur chef Xerxès Ier envahissent la cité, les grecs doivent abandonner fuir Athènes. Lors de leur fuite les grecs ont le reflèxe de cacher de nombreuses oeuvres et statues dans des cavités secrètes mais celle qui n'ont pas pu être sauvées furent pillées par l'envahisseur. Les temples de l'Acropole sont détruits. Ce qui a survécu aux pillages et à la destruction se trouve aujourd'hui au musée de l'Acropole.
En s'unissant contre les Perses au sein d'une grande alliance, les cités grecques reprirent le pouvoir. C'est l'apogée de l'influence grecque et de l'abondance athénienne. Périclès, alors au pouvoir, utilise les richesses nouvellement amassées dans les caisses de la cité pour reconstruire entièrement les temples de l'Acropole. C'est Phidias, le plus grand sculpteur de l'Antiquité qui supervise les travaux, laissant ainsi son empreinte intemporelle sur le monde.
Les vestiges restant de cette âge d'or ne permettent malheureusement pas de se rendre compte de la somptuosité des temples et de leurs ornements tels qu'ils étaient à l'époque. Même si en 86 av J.C, les romains ont envahit et pillé la ville, les soldats ne touchèrent pas à l'Acropole. Ce sont les chrétiens de Byzance, qui, au Ve siècle, se chargent d'emporter la célèbre statue d'Athéna faite d'ivoire et d'or, haute de 10 mètres.
Ce symbole qui trônait au Parthénon n'a jamais été retrouvé. A la même époque, l'Acropole est transformée en église orthodoxe puis catholique avant d'être reprise par les Turcs en 1456 et transformée en place forte. Une mosquée y sera d'ailleurs érigée.
Désireux de bouter les Turcs hors de la ville, un général vénitien bombarde peu de temps après l'Acropole et le Pathénon. De nombreux outrages ont donc été infligés à ce monument antique tout au long de l'histoire.
Le dernier, et le plus radical pillage sera orchestré par un britannique, Lord Elgin, ambassadeur de Grande-Bretagne à Constantinople, qui en 1801, ramenera au British Museum les plus belles et spectaculaires pièces du Parthénon et d'autres temples. Depuis, le gouvernement grec se bat pour récupérer ces fragments de son histoire.
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Avis de voyageurs sur Site de l'Acropole, Athènes
A éviter lorsque la chaleur cogne sur les pierres. Il y a moyen de faire le tour sans payer l'entrée, mais sans accéder vraiment au site. Un lieu incroyable. Vou trouverez bon nombre de petits restaus à proximité
très bien
comment et l'acropole aujourd hui????????????????????????????????