Visiter Cahors


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Comme nombre de grandes cités romaines, c'est probablement à la fin de l'Antiquité que Cahors reçu sa première enceinte. Réparée au VIIe siècle par Saint Didier, celle-ci fut ensuite remplacée au XIIe siècle par une nouvelle enceinte. La situation centrale de Cahors lui confère un rôle militaire essentiel, aussi l'enceinte est-elle reprise entre la fin du XIIIe siècle et les premières décennies du XIVe siècle pour protéger la partie nord de la ville. Vous découvrirez avant tout, deux monuments qui....

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Au XIXe siècle, la ville de Cahors s'étend et conquiert la boucle du Lot. Décentrée par rapport au centre ancien, la ville nouvelle s'axe autour de l'ancien fossé des fortifications, transformé en un boulevard aujourd'hui devenu le boulevard Gambetta. C'est là que vous découvrirez, soigneusement alignés, tous les établissements qui font une ville digne de ce nom au XIXe siècle : l'Hôtel de Ville, construit entre 1837 et 1847, le Théâtre, commencé en 1842 et le Palais de Justice, qui date de 1857, auq....

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C'est vers 1080 que l'évêque Géraud de Cardaillac lance le chantier de reconstruction de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors. Consacrée en 1119 par Calixte II, elle ne fut achevée que vers 1135. C'est l'un des plus vastes représentants d'un parti propre à un grand quart sud-ouest de la France, celui des églises à fil de coupole. La nef, relativement courte mais particulièrement large (44 mètres par 20) est couverte de deux coupoles culminant à 32 mètres. Elle s'ouvre, à l'ouest, par une façade mo....

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Appelée à l'origine Saint-Étienne de Soubirous (pour la différencier de la cathédrale également placée sous le même vocable), l'église passe sous le patronage de Saint-Barthélemy vers 1320, au moment où, sous l'impulsion du pape Jean XXII, sa reconstruction est lancée. Le chantier s'arrête sans être achevé vers 1340, laissant en place un bel édifice, représentatif du gothique méridional, mais non encore voûté. Ce n'est qu'au début du XVe siècle que fut lancée la construction des voûtes actue....

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Au bout d'un chemin de randonnée particulièrement escarpé, le voyageur qui sort de Cahors par le pont Valentré et la rive gauche du Lot, peut suivre l'ancienne route médiévale et monter jusqu'à la Croix de Magne. Si vous aimez comprendre une ville, allez-y. Vous bénéficierez d'un point de vue extraordinaire sur le pont et, au-delà, sur la ville. Là, vous pourrez mieux percevoir les limites de la ville médiévale et l'importance du chantier qui, au XIXe siècle, permis la conquête de l'ensemble de la bo....

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Situé au sud de la ville, le Mont Saint-Cyr surplombe, écrase presque, Cahors : au même titre que la Tour Eiffel à Paris, c'est le point d'implantation du principal émetteur de télévision local. Mais le promeneur qui y monte y découvre une vue fabuleuse sur la ville, enserrée dans la boucle du Lot et dominée par la cathédrale et ses coupoles.....

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Pour qui arrive à Cahors du nord, c'est une vue impressionnante qu'il découvre : une ville assise au bord d'une large rivière, le Lot, et défendue par une puissante muraille du XIVe siècle dont, au premier plan, une tour lui signale la puissance. Si cela marque peut-être moins aujourd'hui, il faut bien comprendre que, au Moyen Âge, pour cette ville enserrée entre Lot et montagnes et qui ne peut se développer que selon un axe Nord-Sud, il était particulièrement important de soigner l'apparente puissance d....

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Reconstruit trois fois, ce qui explique qu'il soit aussi connu sous le nom de Pont-Neuf, le pont Cabessut offre une vue particulièrement intéressante sur le quartier haut de Cahors, sa forêt de tours (Tour Saint-Jean, Tour Jean XXII, Tour du château du roi, etc.) et sur le clocher de Saint-Barthélemy qui semble offrir comme un point de méditation au milieu de ces fortifications. Allez-y et vous porterez un autre regard sur la ville.....

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Ordonnée par les consuls de la ville en 1306, construit de 1308 à 1378, le pont Valentré est le point central de la défense des abords méridionaux de Cahors, et sa valeur dissuasive est prouvée par le fait qu'il ne fut attaqué ni pendant la guerre de Cent Ans, ni pendant les guerres de Religion. Construit en dos d'âne, il étend ses six arches en arc brisé, protégées par des éperons de pierre, sur 138 mètres de long, rythmés régulièrement par ses trois hautes tours de défense qui culminent à près....

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L'une des principales rues du centre historique de Cahors, la rue du docteur Bergougnoux présente notamment deux façades remarquables : une maison du XVIe siècle aux croisées de fenêtres richement sculptée, l'autre, d'un siècle plus tardive, qui conserve notamment une magnifique porte, elle aussi soigneusement décorée. À ne pas manquer si vous aimez les beaux ensembles architecturaux.....

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La rue de Lastié, à Cahors, se signale tout particulièrement par deux monuments : la maison du n° 117, construite au milieu du XIVe siècle, dont le rez-de-chaussée, avec sa porte et son arcade destinée à accueillir une boutique, ont été refaits au XVIe siècle, en même temps qu'on surélevait le bâtiment d'un étage, et l'hôtel Baudus, construit dans la première moitié du XVIIe siècle pour un bourgeois de la ville, Guillaume Baudus, et très représentatif de ce que l'on peut appeler les "petits hô....

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Rue nationale, plusieurs maisons retiendront votre attention : au n°53, une maison des environs de 1500, mais construite sur des soubassements datant du début du 13ème siècle. Au n°116, la porte sur rue, monumentale, a de belles boiseries sculptées. Au n°253, la façade présente de beaux médaillons en pierre sculptée du XVIe siècle. Enfin, au n°321, la maison conserve sept fenêtres à baies géminées du XIIIe siècle. Pour les amateurs d'architecture, vous ne serez pas déçus !....

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Dans la pittoresque rue Saint-Urcisse de Cahors, vous vous attarderez plus particulièrement sur deux maisons : aux n°62-68, un ancien édifice du XIIIe siècle, divisé en deux au XVIIe siècle. La première partie a gardé sa façade médiévale, avec ses arcades pour accueillir les boutiques, quand la seconde a été reconstruite en pans de bois. Au n°156, une maison à pans de bois également, mais qui conserve sa structure du 13ème siècle, avec un rez-de-chaussée en pierre et ses beaux encorbellements.....

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C'est Jean Duèze, frère du pape Jean XXII, qui fit construire, sur l'emplacement de la maison familial, un palais, aujourd'hui connu sous le nom de tour Jean XXII. La construction achevée avant sa mort en 1326, le palais fut abandonné très tôt car il fut partiellement détruit. Aujourd'hui, il ne reste que la fameuse tour de pierre de taille et de brique, haute de cinq étages, qui s'intègre dans les fortifications. Ne manquez surtout pas la belle voûte d'ogive de la salle du rez-de-chaussée.....

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Construit avant 1337 par Pierre de Via, beau-frère de Jean XII, le palais connut sous le nom de Château du Roi fut largement remanié au XVIIe siècle, avant d'être transformé en prison au XIXe siècle, rôle qu'il joue toujours aujourd'hui. Une de ses cheminées du XIVe siècle, aujourd'hui déposée, fut un temps transformée en phare afin d'indiquer aux bateliers l'emplacement du port de Cahors.....

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Fondé par le testament de Raymond de Pelegri en 1356 et ouvert en 1368, le collège Pélegry fut, jusqu'au XVIIIe siècle, l'un des établissements les plus importants de Cahors, avant d'être démembré à la suite de la suppression de l'université de Cahors en 1751. Le corps de bâtiment principal est en brique, alors que les bâtiments qui y ont été ajoutés au XVe siècle sont en moellon (petite pierre utilisée pour la construction). Mais si vous aimez la belle architecture, attardez-vous surtout sur la ma....

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En 1604, les Jésuites ouvrirent à Cahors un collège qu'ils continuèrent à tenir jusqu'à ce qu'il leur soit interdit d'enseigner par le parlement de Toulouse en 1762. Dès lors, le collège devient, en 1765, collège royal, puis lycée impérial, avant de prendre le nom d'un de ses anciens élèves, Gambetta, en 1888. Des bâtiments d'origine subsistent essentiellement la chapelle et, surtout, l'imposante tour du lycée faite de brique, avec plusieurs séries de petites arcades, surmontée par un clocheton qui....

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