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Guide, infos pratiques, plan
L'ancien palais qu'habitaient Charles I et son épouse Isabelle de Portugal devint à l'initiative de Doña Juana, fille de l'empereur et soeur de Philippe II, un monastère de moines franciscains. Les travaux d'aménagement de l'édifice en couvent débutèrent en 1556 et s'achevèrent en 1573. La façade, austère, de style plateresque, resta celle du palais d'origine. Au XVIIIeme siècle, l'ancienne cour du palais fut modifiée par Francesco Sabatini, l'architecte favori du Charles III, pour devenir un cloître. Le monastère clôturé abrite un vrai trésor artistique comprenant des tableaux de Tiziano, Coello, Murillo, Zurbarán, Brueghel, Ribera. Le sépulcre de Doña Juana, oeuvre de Pompeyo Leoni et la magnifique collection de tapisseries réalisées sur des cartons de Rubens furent donnés au monastère par Isabel Clara Eugenia, fille de Philippe II, gouverneur des Pays Bas. Mais le Monastère des Descalzas Reales est surtout un vrai havre de paix au milieu d'une ville de 3 millions d'habitants, un miracle de silence et de tranquillité dans l'une des zones les plus agitées de Madrid. Une ambiance difficile à trouver aujourd'hui. La sensation vaut le détour.
A voir: La façade, le cloître, la collection de peintures, les tapisseries A faire: Se détendre, profiter de la tranquillité A proximité: Puerta del Sol, Plaza Mayor
Cet austère monastère est un exemple de l’architecture religieuse baroque de l’époque de la dynastie des Habsbourg. Isabelle du Portugal le restaura en l'appelant le « Convento de las Descalzas », que l’on peut traduire par « Couvent des déchaussées » car les religieuses faisaient vœu de pénitence et de pauvreté. L’intérieur du monastère, classé musée européen depuis 1988, est en revanche somptueux. On peut y admirer des tableaux du Titien et de Rubens ainsi que des tapisseries du 17ème siècle, inspirées des 20 cartons de la série du Triomphe de l'Eucharistie de Rubens, commandées par l'Infante Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche, régente des Pays-Bas, confiées aux tapissiers de Bruxelles et destinées, justement, au couvent de Descalzas Reales.
Ce lieu se trouve dans le guide
Madrid et vous pouvez aussi réserver un hotel à Madrid.
Auteur: Guide Cityzeum
Le monastère de Las Descalzas Reales est un site touristique populaire situé dans le centre de Madrid, en Espagne. C'est un ancien couvent royal qui abrite aujourd'hui un musée d'art et d'histoire, avec des pièces exceptionnelles de la Renaissance et du Baroque. Le monastère a été fondé au XVIe siècle par la princesse Jeanne d'Autriche, fille de l'empereur Charles Quint. Le nom "Descalzas Reales" signifie littéralement "pieds nus royaux", en référence aux religieuses qui y vivaient sans chaussures, comme un signe de pauvreté et de dévotion. Aujourd'hui, le monastère est ouvert au public pour des visites guidées. Les visiteurs peuvent voir les cellules des religieuses, la chapelle royale, le cloître et les salles de réception richement décorées. Parmi les pièces les plus remarquables, on trouve une collection de peintures flamandes et italiennes, une collection d'armes et d'armures, ainsi qu'une salle d'audience royale ornée de tapisseries. Le monastère de Las Descalzas Reales est un endroit idéal pour les amateurs d'art et d'histoire, ainsi que pour ceux qui cherchent à explorer le patrimoine culturel de Madrid. Les visiteurs doivent noter que les visites sont organisées uniquement en espagnol, mais des audioguides sont disponibles en plusieurs langues. En résumé, le monastère de Las Descalzas Reales est un site touristique important de Madrid, avec une riche histoire et une collection exceptionnelle d'art et d'objets anciens. Les visiteurs peuvent découvrir l'histoire fascinante du couvent royal et admirer des pièces uniques de l'art européen.
Avis de voyageurs sur Monasterio de las Descalzas Reales, Madrid
Pour votre visite, en tant qu'étranger, il vaudrait mieux que vous soyez bilingue. La visite existe en espagnol ou en anglais mais l'espagnol prime. Sur notre groupe seulement 3 espagnols 2 hollandaises et 6 français : la visite fut en espagnol. Ne demandez pas à ce que le guide ralentisse un peu son débit pour que vous ayez une chance de saisir quelques explications. Il ne le fera pas et vous informera assez peu aimablement qu'il parle comme il doit parler... ! N'essayez pas non plus d'échanger en français et à voix basse quelques mots sur telle ou telle merveille... il faut respecter le lieu... et le guide... qui lui, parle fort. Ne déviez surtout pas de 1 mètre du parcours de la visite, une personne en uniforme est là pour vous rappeler à l'ordre.
Je n'avais jamais visité de prison... j'imagine que cela doit se passer ainsi.